
Un préambule à toute approche de Transformation Digitale des Entreprises (TDE) réside dans la définition de la cible. Quels sont les objectifs ? Cette transformation, est-elle une recherche de mise en Conformité (suivi des acteurs du marché) ,une recherche d’Innovations pour développer de nouvelles opportunités ou des optimisations de coûts ? La différence est à considérer dès la phase d’analyse des besoins ce qui induit le choix les prestataires partenaires. Identifier des acteurs qui excellent dans la verticalité des approches, rassure. Mais on oublie trop souvent que les acteurs généralistes sont vecteurs de visions innovantes.
Les particularités des technologies ou des processus déployés dans le cadre global de la Transformation Digitale des Entreprises (TDE) éclipsent trop souvent l’objectif final d’appropriation de ces solutions. On avance des théories d’interprétation et de prédiction par l’intelligence Artificielle ou par la Capture (LAD / RAD) multicanal de flux. On prête au Business Process Management (BPM) des vertus d’optimisation des processus (Workflows). On implémente de la Gestion Documentaire (GED, DMS, ECM…) pour préserver et partager des connaissances. On programme des robots pour automatiser certaines tâches Métiers (RPA) selon la valeur ajoutée qu’on peut leur attribuer… dans l’ère du digital les acronymes technologiques fleurissent plus vite que les réelles expertises.
Devons-nous mettre en place une solution de Gestion Documentaire pour faciliter la recherche de documents ou nous orienter vers un portail en ligne qui ouvrira le spectre du numérique à notre environnement externe (clients, fournisseurs, partenaires…) permettant ainsi la consultation de certains documents (factures, bons d’intervention, contrats…) en toute autonomie. Pourquoi mettre de l’information à disposition des Tiers ? Pour réduire les sollicitations, optimiser son temps et mieux servir le Client ? Pour apporter un environnement, personnalisé, qui favorise le développement de l’expérience client ? Habituer ses interlocuteurs à trouver des contenus est une première étape vers la création d’environnements nouveaux propices à l’épanouissement de la relation Client. A l’image d’un Web 1.0, on met à disposition des informations consultables puis progressivement on ouvre le périmètre pour favoriser l’interaction 2.0 des relations : partage de fichiers… puis 3.0 signature / contractualisation en ligne, qualification des besoins, saisie et validations des rapports, des interventions, visioconférence, formation, diagnostic en ligne, analyse du visage… et désormais réalité virtuelle ou réalité augmentée.
Mais derrière toutes ces approches, quelles est la finalité pour une entreprise et sur quelle période ? Sécuriser, optimiser… développer ses activités ? Les 3 sont attendus… par paliers ; mais combien le savent ? Nombreuses sont les entreprises, qui après une première phase d’appropriation sont dans l’obligation de repenser leur stratégie, la faute à des outils incapables d’évoluer de manière transverse (rh, comptabilité, qualité, conformité…).
Bien souvent l’apport du Digital dans l’Entreprise est vu comme un moyen d’optimiser son organisation.
Mais cette optimisation, par le digital, découle souvent de la reproduction de technologies qui ont préalablement été déployées dans les même domaines d’activé.
Le Digital apporte aujourd’hui une série d’outils, de technologies. Mais ces éléments ne sont que des moyens. Ils répondent plus largement à un besoin, pour les Entreprises, d’évoluer. Une évolution naturelle avec des recherches :
De plus d’efficience au quotidien (les technologies apprenantes permettent d’améliorer les règles de contrôle). Ce besoin résulte de marchés de plus en plus ouverts et très concurrentiels qui obligent au quotidien les entreprises à surveiller les taux de marges.
D’un besoin de se réinventer face à une concurrence internationale, face à des acteurs de plus en plus polyvalents, face à des conjonctures économiques hétérogènes selon les domaines d’activité.
Il est donc nécessaire de reposer les règles élémentaires des activités pérennes qui peuvent facilement s’adapter aux conjonctures.
L’innovation nécessite un temps de réflexion où des outils, des procédures… viennent compléter une expertise Métier et de nouveaux modes de consommation.